paysages le long de la côte, les habitants vivent dans des communautés très unies où ils parlent une variété de langues locales et entretiennent de riches traditions culturelles. Quelque part dans cette diversité, une femme est en mouvement.
Elle visite une commune rurale à l'invitation de son amie. Elle se promène dans la communauté, admire ses images et ses sons et discute avec certains des jeunes qu'elle rencontre. Ils sont amusants et drôles, débordants d’énergie et d’espoir pour l’avenir. Pourtant, beaucoup n’ont pas la formation et les compétences nécessaires pour accéder à un emploi dans le pays.
En tant que spécialiste multidisciplinaire des médias, elle les engage sur ce qu'elle connaît le mieux : les médias. Elle leur pose des questions sur les réseaux sociaux, la création de contenu, le cinéma et la télévision. Elle est surprise par leur manque de connaissances sur les médias numériques et les opportunités disponibles. Elle rentre chez elle et, avec deux autres femmes, crée un programme qui cible spécifiquement les jeunes ruraux et leur donne les connaissances et les compétences dont ils ont besoin pour profiter des opportunités dans l'espace médiatique. Ce programme est devenu plus tard l’un des catalyseurs pour faire progresser l’inclusion numérique dans le pays. Lisez la suite pour suivre ce voyage.
Les jeunes qu’elle a rencontrés dans la commune rurale ne sont pas rares. Ils font partie des 8 millions de jeunes sud-africains sans emploi, sans éducation ou sans formation (NEET). La situation est désastreuse puisqu’un Sud-Africain sur trois est un jeune, et 67 % d’entre eux sont au chômage. Le problème est encore aggravé par un faible taux d’absorption de la main-d’œuvre et un manque criant de possibilités d’emploi. Lorsque ces opportunités existent, une vaste population de jeunes doit acquérir les compétences requises pour les exploiter.
Alors que de plus en plus d’emplois dépendent de l’utilisation de la technologie numérique, la demande actuelle de compétences numériques dépasse l’offre disponible. C'est une conséquence de la quatrième révolution industrielle. La Révolution, en cours depuis 2016, creuse les inégalités mondiales et modifie considérablement le monde du travail. Ces changements ont été encore accélérés par la pandémie de COVID-19, aggravant les déplacements et perturbant la prestation de services telle que nous la connaissons. D’ici 2030, on estime que 3.3 millions d’emplois existants seront supprimés. Des tendances comme celle-ci ont placé l’acquisition de compétences numériques au centre de la transformation requise pour de nombreuses économies à travers le monde.
