Cet article explore les réponses aux déficits de travail décent rencontrés par les Vénézuéliens déplacés en Colombie et au Brésil. Les deux pays offrent désormais un statut légal temporaire à presque tous les migrants et réfugiés vénézuéliens, y compris le droit au travail et les droits en tant que travailleurs. Ces permis ont apporté des avantages significatifs, mais de nombreux Vénézuéliens travaillent encore dans des conditions bien pires que leurs homologues locaux. Il est largement admis qu'une partie de la solution consiste à faciliter la reconnaissance des diplômes et des diplômes professionnels des Vénézuéliens afin qu'ils puissent accéder à un emploi formel hautement qualifié. Ouvrir ces portes sera important pour ceux qui se qualifient. Pourtant, la majorité des réfugiés et migrants vénézuéliens en Colombie et au Brésil ont un niveau d’éducation secondaire ou inférieur et resteront probablement dans les secteurs informels et formels à bas salaires dans un avenir prévisible.
